Dans les Champs de Flandres

L’histoire de la Nouvelle-Zélande pendant la Première Guerre mondiale dépasse la frontière française pour s’étendre jusqu’à la Belgique, où nos troupes ont affronté certaines des conditions les plus effroyables jamais endurées par des soldats. Pour beaucoup, la boue et le sang versé dans les champs de Flandres symbolisent la destruction tragique de la Première Guerre mondiale, qui a rayé bien des villes et villages de la carte. Malgré cette dévastation, aux côtés de leurs alliés du Commonwealth, les troupes néo-zélandaises ont combattu avec courage et détermination. En Belgique, elles continuent d’être commémorées avec respect.

À seulement une heure de route du Quesnoy, les membres néo-zélandais de l’équipe de Te Arawhata ont récemment entrepris un pèlerinage sur les champs de bataille des Flandres pour mieux comprendre la période la plus sombre de l’histoire de la Grande Guerre pour la Nouvelle-Zélande.

Elizabeth et Jacob ont été accueillis à Zonnebeke, où se trouve le Memorial Museum Passchendaele 1917, par Freddy Declerck, ancien président du musée, et Marijke Vandevyvere, présidente du New Zealand Pilgrimage Trust. Freddy, véritable expert de l’implication néo-zélandaise dans les batailles d’Ypres, a guidé l’équipe à travers la campagne entre Passchendaele et Ypres, condensant sa visite habituelle de huit heures en seulement 90 minutes.

Marijke, qui a eu la gentillesse d’organiser cette journée bien remplie, a ajouté une touche personnelle en présentant Elizabeth et Jacob à John Stevens, un soldat néo-zélandais enterré à Tyne Cot, le plus grand cimetière militaire du Commonwealth au monde, où reposent plus de 11 000 hommes. Marijke a « rencontré » John il y a plus de dix ans et s’est depuis donné pour mission de perpétuer son souvenir. Elle a même récemment effectué son deuxième voyage en Nouvelle-Zélande pour rencontrer ses descendants.

L’équipe s’est ensuite rendue à Poperinge pour visiter Talbot House, un refuge surnommé « maison de tous », qui accueillait les soldats alliés en permission loin du front. Simon Louagie, responsable de la maison et membre du conseil du New Zealand Pilgrimage Trust, a partagé d’innombrables anecdotes sur les moments de répit et de camaraderie vécus dans cet endroit emblématique de la vie loin des combats.

Puis, direction Messines, lieu d’une des plus grandes victoires néo-zélandaises de la guerre, où l’équipe a rencontré Steven Reynaert. Membre du Pilgrimage Trust, Steven a guidé Jacob et Elizabeth à travers les nombreux monuments dédiés aux soldats néo-zélandais dans cette ville jumelée avec Featherston, Wairarapa, depuis 1975.

Elizabeth et Jacob ont finalement rejoint Ypres pour assister à la cérémonie du Last Post sous la porte de Menin, un hommage quotidien depuis 1928 rendu aux soldats disparus. Rejoignant à nouveau Marijke, le trio a été accueilli à la Menin Gate House par Benoit Mottrie, président de la Last Post Association. Benoit a retracé l’histoire de cette cérémonie, qui a été célébrée plus de 30 000 fois. Comme un signe du destin, l’Exhortation a été lue par un Néo-Zélandais servant dans l’armée britannique. Cette cérémonie a marqué une conclusion parfaite à une journée riche en émotions.

Te Arawhata se trouve à seulement une heure de route de ces sites historiques en Belgique. Si vous envisagez de visiter Le Quesnoy ou Ypres, prolonger votre pèlerinage vers cet autre site est une expérience précieuse qui en vaut largement la peine.

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