L’HISTOIRE
DU QUESNOY

Le 4 novembre 1918, après quatre longues années d’occupation allemande, les citoyens du Quesnoy sont finalement libérés par des soldats néo-zélandais.

La libération de la ville fortifiée grâce à une échelle a été un exploit si inhabituel qu’il a même été rapporté par le New York Times.

Les Néo-Zélandais n’ont pas tiré sur les remparts, préservant ainsi la vie des populations civiles. Si il y eut des pertes néo-zélandaises dans leur combat pour la liberté des Français, pas un seul citoyen de la ville n’a trouvé la mort dans la bataille.

En raison des successions complexes de murs et de douves, il n’allait pas être facile pour les soldats néo-zélandais de s’approcher suffisamment pour trouver un moyen d’escalader les immenses remparts intérieurs du Quesnoy

Les remparts du Quesnoy auraient pu être rapidement réduits en poussière par l’artillerie lourde, mais ce n’était pas le plan. Pour assurer le moins de dommages possible à la ville, et prévenir la perte potentielle en vies humaines, les soldats néo-zélandais commencèrent la journée en lançant 500 barils de pétrole enflammé sur les remparts des murs occidentaux pour produire un épais écran de fumée qui dissimulait les néo-zélandais aux forces allemandes.

À 9 heures du matin, la ville est encerclée par la brigade de fusiliers de Nouvelle-Zélande. Sans se décourager, les occupants allemands restent dans la ville, sans intention de se rendre.

Dans la matinée les néo-zélandais se rapprochent du mur le plus intérieur de la ville, mais réalisent rapidement que leurs échelles sont trop courtes pour escalader l’ultime paroi : un abrupt mur de briques de 13 mètres.

Un groupe d’hommes s’est approché suffisamment et a pu identifier un endroit qui offrait une possibilité. Là, sur un étroit rebord plus élevé que le fond des douves, une échelle pourrait être placée pour atteindre le sommet du mur. Vers midi, un groupe de soldats s’approche suffisamment du mur intérieur et tente de placer quatre longues échelles contre les remparts. Les Allemands attaquent par en-haut, et une seule échelle échappe à la destruction.

À 16 heures, une chance se présente et la seule échelle restante est installée sur l’étroit rebord. Le sommet des remparts est atteint. Sous le couvert d’intenses tirs de fusils, le sous-lieutenant Averill, suivi du sous-lieutenant Kerr et de son peloton, gravissent rapidement l’échelle et arrivent dans la ville. Après des échanges de coups de feu avec des Allemands en fuite, les néo-zélandais entrent dans la ville – certains en montant cette même échelle et peu de temps après, beaucoup d’autres par différents points d’entrée dans la ville. Quelque 2000 soldats allemands se rendent et les quelque 1600 occupants français de la ville sont libérés sans perte en vies humaines parmi la population civile.

Les habitants du Quesnoy sont ravis et sortent de la clandestinité pour saluer leurs libérateurs avec enthousiasme. Ils les acclament, les étreignent, leur offrent de la nourriture et les inondent d’une pluie de fleurs d’automne, avant de hisser patriotiquement le drapeau tricolore sur leurs bâtiments. Le salut était venu non pas des Anglais qu’ils attendaient, mais d’hommes venus de l’autre bout du monde.

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