Des beaux-frères enterrés dans la Somme

Le soldat Ailbe Aldridge et le sergent Stanley Boundy ont tous deux péris durant la Bataille de Somme en septembre 1916. Stanley est tombé le 15, à 25 ans, et Ailbe quatre jours après, a seulement 24 ans. 

Même s’il est probable que les deux soldats kiwi ne se soient jamais croisés à l’époque, il y a plus de 100 ans, ils sont liés par leur petite nièce Joanne Parsons, qui a visité leurs dernières demeures en mars. 

Il fut tel que Stanley et Ailbe avaient chacun une sœur, qui se sont chacune mariées, et sont devenues les grand-mères de Joanne.  

“En 1916, mes grand-mères avaient toutes deux 16 ans quand leurs frères ont été tués en France”, raconte Joanne. “Ces deux femmes se ne se sont rencontrées que lorsque ma mère et mon père se “courtisaient”, au début des années 50, je crois.” 

Lors de la récente visite dans le nord de la France qu’à effectué Joanne avec son mari Phil, faisant partie d’un voyage au sein de l’Europe qu’ils avaient longuement attendu, le couple venant du sud de Canterbury on commencé leur voyage dans la maison de la Nouvelle-Zélande sur le Front de l’Ouest, soit Le Musée Néo-Zélandais de la Libération – Te Arawhata, à Le Quesnoy. Tous deux furent émus, non seulement par le musée et les imposants remparts de Le Quesnoy, mais aussi par les locaux, accueillant et chaleureux. 

Pendant leur séjour à Le Quesnoy, Joanne et Phil ont recruté le directeur du marketing et des opérations de Te Arawhata, Jacob Siermans, en tant que guide pour la journée, incluant la visite des dernières demeures des grands oncles de Joanne, Ailbe et Stanley. 

Le premier arrêt du couple était le Cimetière Bulls Road près de Flers, qui est un lieu clé de la victoire Néo-Zélandaise. Parmi les 122 tombes figure Whanganui, né Stanley. Stanley travaillait en tant qu’employé de la poste avant de s’engager et de rejoindre la New Zealand Rifle Brigade, le même régiment qui libérera Le Quesnoy deux ans plus tard. Il était le frère de la grand-mère paternelle de Joanne. 

Le prochain arrêt a été le Mémorial Néo-Zélandais de Longueval, marquant le lieu où Stanley et ses compères soldats kiwis iront trop loin, le 15 septembre. C’était la première action de la Nouvelle-Zélande a avoir pu être observée sur le Front de l’Ouest, et le jour où Stanley perdit la vie. 

Malgré les pertes douloureusement importantes, cette première tentative sur le Front de l’Ouest est considérée comme une victoire pour les Néo-Zélandais, ayant réussi à réaliser une avancée importante dans la ville de Flers dans ce qui fut la première bataille à faire appel aux tanks. 

Après avoir rendu visite à Stanley, ils se sont arrêt au Cimetière de Caterpillar Valley, qui se situe à quelques kilomètres de Longueval, accueillant un mémorial honorant les 1205 soldats kiwis portés disparus lors de la Bataille de Somme et qui n’ont pas de tombe attribuée.  

Depuis cet endroit, le trio a roulé en direction du Centre Sir John Monash, la maison de l’Australie sur le Front de l’Ouest, à Villers-Bretonneux. Avec ses affichages immersifs et confrontants, montrant les horreurs de la guerre, le Centre offre une perspective différente sur la guerre en comparaison avec Te Arawhata, même si tous deux sont émouvants. 

Avec le soleil descendant, Joanne, Phil et Jacob, sont finalement arrivés à l’extension du cimetière communal de Dernancourt, se trouvant devant la tombe d’Ailbe. 

Ailbe Aldridge vivait à Hastings avant d’embarquer vers l’Egypte en 1915. Il a été blessé lors des premiers jours de l’implication des Néo-Zélandais au sein du Front de l’Ouest et est mort le 19 septembre 1916. 

Il repose avec 49 autres soldats kiwis à Dernancourt.

Se rendre sur la tombe de Ailbe fut une expérience sombre pour Joanne, particulièrement car le dernier neveu restant d’Ailbe était décédé à peine quelques semaines auparavant. 

Joanne a assisté à ses funérailles avant de partir vers la France, une expérience qui a renforcé son désir d’en apprendre davantage au sujet de ses grand-oncles et leur connexion précédemment inconnue.

“Je me demande si elles savent à quel point les deux cimetières dans lequel leurs frères sont enterrés sont proches”, dit Joanne à propos de ses grands-mères. ‘Maintenant que je me suis rendu aux deux cimetières, cela a mis les choses en perspective.” 

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