Il y a 105 ans, le 4 novembre, des soldats de la New Zealand Rifle Brigade sont montés sur une seule échelle, escaladant les remparts de 13 mètres de haut, pour commencer la libération de Le Quesnoy après quatre années d’occupation allemande.
Chaque année, les habitants de la ville commémorent la libération le 4 novembre et lors de l’Anzac Day. Samedi, la ville a organisé une cérémonie spéciale à 11 heures, suivie d’un déjeuner. L’après-midi, Raymonde Dramez, ancienne maire de la ville voisine de Beaudignies, a organisé des visites guidées gratuites du NZ Liberation Museum – Te Arawhata et de ses environs.
Le musée porte le nom de Te Arawhata (qui signifie l’échelle) en raison de l’ingéniosité dont ont fait preuve les soldats pour franchir le mur et pénétrer dans la ville. Bien que cette approche ait permis d’éviter la perte de civils, puisqu’ils n’ont pas tiré par-dessus les murs, de nombreux soldats néo-zélandais sont morts et sont enterrés dans le cimetière de Le Quesnoy.
Plus tôt dans l’année, le 15 juillet, le 100e anniversaire de l’inauguration du mémorial néo-zélandais de Le Quesnoy a été célébré. En 1923, la cérémonie d’intronisation s’est déroulée en présence de Leslie Averill, le premier soldat à avoir gravi l’échelle qui a conduit à la libération. Cette photo montre Averill indiquant l’emplacement de l’échelle.
La plaque commémorative, réalisée conjointement par le sculpteur néo-zélandais Alex R. Fraser et le sculpteur français Félix Desruelles, est encastrée dans les remparts près de l’endroit où les soldats kiwis ont escaladé les murs.
Photo :Leslie Averill lors de la cérémonie d’inauguration du mémorial néo-zélandais au Quesnoy, France, 1923.
Crédit : Bibliothèque Alexander Turnbull, Wellington.Ref : PAColl-6181-19.