Un match test entre les Bleus et les All Blacks est l’occasion pour les fans de rugby français et néo-zélandais de passer d’amis à rivaux pendant 80 minutes chaque année. L’édition 2024 de ce match, classique, s’est tenue au Stade de France devant 80 000 spectateurs déchaînés et a été diffusée au Musée Néo-Zélandais de la Libération devant quelques dizaines de Quercitains tout aussi passionnés.
Le match a été précédé d’une ouverture nocturne de Te Arawhata et d’une visite guidée menée par Lucie Bétremieux. La visite de Lucie mettant en lumière notre exposition « From the Field to the Front, » qui raconte l’histoire des All Blacks pendant la guerre.
Nous avons ensuite eu le plaisir d’accueillir Harriet Gabrielle, chanteuse néo-zélandaise francophile résidant à Londres. Harriet a impressionné la foule avec son répertoire en anglais, français et maori et reçu un tonnerre d’applaudissements après avoir expliqué comment elle est tombée amoureuse de la culture et de la langue françaises. « En tant que néo-zélandaise francophile, c’était profondément émouvant de faire le lien avec cette histoire remarquable qui continue de lier la Nouvelle-Zélande à la France après toutes ces années », a déclaré Harriet à propos de son passage à Le Quesnoy.
Le match commencé, ceux qui ont osé braver le froid ont assisté à un affrontement de qualité entre ces vieux rivaux. Les Français ont finalement remporté la victoire d’un point, obligeant les supporters néo-zélandais présents à admettre que les Bleus étaient la meilleure équipe cette fois-ci.
L’année prochaine, les Français se rendront en Nouvelle-Zélande pour trois tests. Une belle opportunité pour les « Kiwis » de prendre leur revanche… à moins qu’il s’agisse d’une opportunité pour les Bleus de confirmer leur série de victoires face aux All Blacks ! Il va sans dire que ces matchs seront à nouveau diffusés à Te Arawhata, en espérant que cette fois-ci le temps soit un peu moins glacial !