Une équipe néo-zélandaise en Bretagne 

La connexion néo-zélandaise en France va bien au-delà du service rendu par nos soldats sur le front occidental pendant la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, de nombreuses entreprises néo-zélandaises ont des bureaux en France, et des dizaines de sportifs néo-zélandais exercent leur talent sur le sol français. 

Et si les Français pensent généralement d’abord à nos joueurs de rugby, les habitants de la ville de Lorient, en Bretagne, se tournent plutôt vers nos stars d’un autre sport : la voile hauturière. 

La Nouvelle-Zélande possède un véritable héritage dans ce domaine, notamment avec ce que l’on appelle aujourd’hui The Ocean Race, remportée par Sir Peter Blake en 1989-1990 sous son ancien nom, la Whitbread Round the World Race.

Bien qu’Auckland revendique le titre de « ville des voiles », c’est Lorient qui se situe au cœur du monde balayé par les vents. C’est précisément pour cette raison que le marin néo-zélandais Conrad Colman a décidé d’y établir Aotearoa Ocean Racing (AOR), une nouvelle équipe prête à relever le défi de The Ocean Race. 

Conrad et le PDG d’AOR, Rowan Gyde, ont récemment organisé un congrès à Lorient, réunissant des professionnels de la voile et des Néo-Zélandais basés en France, afin de leur présenter ce projet visant à ramener les navigateurs néo-zélandais sur le podium de la course au large. Les participants ont eu droit à des récits passionnants sur les quatre précédents tours du monde de Conrad ainsi qu’à des visites des plus beaux chantiers navals de Lorient, où la technologie de pointe côtoie un savoir-faire maritime ancestral. 

Jacob Siermans, de Te Arawhata, a assisté à l’événement et a partagé avec le groupe l’histoire de la libération de Le Quesnoy. Il a établi un parallèle entre l’entrée de la New Zealand Rifle Brigade dans la ville à l’aide d’échelles et la décision de Conrad d’être le premier concurrent du Vendée Globe à boucler la course sans brûler de combustibles fossiles – deux approches non conventionnelles, mais dans les deux cas, les circonstances leur rendaient justice. 

Ces deux jours ont permis aux participants d’approfondir leur compréhension du lien entre la France et Aotearoa. Bien que séparés par 19 000 km et parlant des langues différentes, nous partageons tant de choses – surtout lorsque nous sommes en mer.

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